12 août 2011
DAYDREAM NATION
avec Kat Dennings, Reece Thompson, Andie MacDowell, Josh Lucas, Katie Boland, Rachel Blanchard, Ted Wittall, Landon Liboiron, Quinn Lord, Jesse Reid, Calum Worthy, Natasha Calis...
Drame – Romance / Canada (2010)
Lorsque Caroline, 17 ans, interprétée par l’actrice Kat Dennings, s’installe avec son père dans une nouvelle ville, elle doit tout recommencer.
Vite rejetée par ses camarades, non pas pour sa beauté froide mais pour sa trop grande maturité, elle s’épanche de son professeur de lettres, 34 ans, quand elle découvre en lui une brèche, une solitude qu’il semble subir, il ne se sent pas plus à l’aise dans cette ville où la majeure partie des jeunes se droguent.
Après une approche plutôt directe il succombe vite à ses charmes. Il reprend confiance en lui, se construit une carapace mais s'enferme dans cette relation en se coupant des gens qui l'entourent. A l'inverse, même si ses sentiments sont sincères, elle désire toutefois s'ouvrir au monde, découvrir et apprendre encore de la vie. Car si elle goûte à un monde "adulte" elle ne veut pas s’écarter de ses envies et brûler les étapes du passage de l’adolescence à l’âge adulte, elle débute même en parallèle, peu convaincue au départ, une relation avec un garçon de son âge, Thurston.
Triangle amoureux incertain avec en toile de fond un feu industriel qui ne s’éteint pas et un mystérieux tueur en série vêtu de blanc qui sévit dans la région.
En grandissant, on pense en avoir fini à aimer la mélancolie, que ce soit pour la musique ou pour le cinéma, au fil des ans, on passe à des choses plus légères, on ne cherche plus à sombrer dans la noirceur pour voir quelles peuvent en être les limites, toutefois ce film nous procure un léger vent de nostalgie de cette époque, sentiment éprouvé et parsemé le long du film (ressenti que certains pourront ne pas partager).
L’ambiance du film est vaporeuse, le temps s’écoule différemment, comme en suspension, la plupart des scènes se déroulent soit au levé, en fin d’après midi ou à la nuit tombée, rarement en plein jour, comme pour retranscrire un songe éveillé.
L’image du feu qui ne s’éteint pas dans l’usine, allégorie apocalyptique, ralentit l’activité de la ville, les gens sont dans l’incertitude quant à leur avenir, autant les adultes que les plus jeunes.
L'actrice principale porte à elle seule le film par sa prestation et le caractère hypnotisant de son personnage et de sa beauté.
L’intrigue concernant le tueur en série est secondaire, juste mise en place pour renforcer les doutes et les peurs des habitants.
Visuellement le film bénéficie d’une belle photographie, la réalisation est assez habile pour ne pas ennuyer le spectateur et n’est pas sans rappeler DONNIE DARKO de Richard Kelly ou quelques films de David Lynch (sans le côté "on n’y comprend rien" du premier visionnage).
En bref, une bonne découverte d’un réalisateur canadien avec de bons jeux d’acteurs, une réalisation soignée, inspirée certes (on peut évoquer aisément un certain VIRGIN SUICIDE), mais sans surenchère ni effet de style outrancier. L’impression que tout peut s’arrêter d’un instant à l’autre, qu’il faut agir avec prudence et prendre des précautions quand la sensibilité, la déception peuvent nous écarter de ce qui nous rattache à la vie, est bien retranscrite.
Sans prétention, un sombre mais beau film.
Xavier
14:10 Publié dans Drame | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinéma, critique, drame, romance, mike goldbach, kat dennings, reece thompson, andie macdowell, josh lucas, canada, quinn lord | |
26 octobre 2010
A SERBIAN FILM
(SRPSKI FILM)
de Srdjan Spasojevic
avec Sergej Trifunovic, Srdjan Todorovic, Jelena Gavrilovic, Slobodan Bestic, Katarina Zutic, Ana Sakic, Lena Bogdanovic, Andjela Nenadovic, Lidija Pletl, Luka Mijatovic...
Thriller / Torture Porn – Serbie (2010)
Que penser de ce film ?
Il est indéniable que le réalisateur de ce long métrage possède des qualités certaines, tant au niveau de la réalisation que de la narration ou même de l’esthétisme de son film. Pour le propos, c’est une autre histoire.
Tout commence par la narration du quotidien d’un acteur porno qui a marqué le milieu de son membre et de sa vigueur (avec extraits). Les rôles ne se bousculent plus au portillon, mais il se voit toutefois proposer de jouer dans un film unique, un nouveau genre qu’il va découvrir tout au long du tournage, un porno snuff pour aller à l’essentiel.
Cependant, là où beaucoup de films ont tenté de traiter le sujet soit avec beaucoup d’amateurisme, soit avec une mise en scène ridicule (avec surenchère de nichons, de faux sang et d’acteurs minables), ici la violence est froide, sourde, brutale et les protagonistes de ce film sont d’excellents acteurs.
Ce film nous parle d’un sujet inimaginable pour le commun des mortels et pourtant, je ne sais pas dans quelles conditions ce film a été tourné mais les acteurs gardent un sang froid qui fout la trouille.
L’ambiance du film va crescendo, tant pour la violence des images que par la folie dans laquelle l’acteur principal va vite sombrer.
Rien qu’au début du film on sait que son visionnage va être une expérience à laquelle peu de spectateurs lambda sont confrontés d’habitude : on voit le fils, dans le film, de l’acteur principal en train de visionner explicitement une cassette vidéo du travail de son père, la mère un peu agacée sermonne le père qui lui, ne semble pas plus choqué que ça. L’enfant doit avoir dans les 6 ou 7 ans.
Pour les scènes chocs, il y a un peu de tout, il n’est pas nécessaire de les décrire car l’effet du film est justement de laisser le spectateur témoin de l’évolution en cascade des séquences : au cours de ces 1h45 de film on appréhende les scènes qui vont suivre tout en se disant que peut-il y avoir de pire encore que ce que je viens de voir (bon, j’édulcore un peu mais pas tant que ça, la fin est très éprouvante) ?
On sent bien que le réalisateur veut nous mettre à l'épreuve entre de l'excitation et des envies ou instincts malsains, car ce qui est fantasmé au départ tourne vite à l'horreur, à chacun de savoir où est sa frontière…
En conclusion, n’allez pas y chercher un étalage de sexe et de sang que d’autres films pourraient proposer, mais une violence beaucoup plus grande du fait des qualités évoquées précédemment (acteurs, réalisation…).
Voir ce film est une expérience certaine.
Xavier
PS : prendre du plaisir à son visionnage vous permettra d’aller consulter tout de suite un psy pour lui dire que vous êtes fou. Et si quelqu’un vous en parle en vous disant : "c’est génial il faut que tu le vois" ne lui tournez pas le dos :-)
A SERBIAN FILM (SRPSKI FILM) (Horror, Thriller) trailer
envoyé par myfilm-gr. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
21:22 Publié dans Thriller | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : film, cinéma, sergej trifunovic, srdjan todorovic, srdjan spasojevic, thriller, serbie, torture porn, critique, snuff | |
30 octobre 2008
DEATH RACERS
de Roy Knyrim
avec Insane Clown Posse (Shaggy 2 Dope & Violent J), Scott Levy, Elina Madison, Elissa Dowling, Stephen Blackehart, Jason Ellefson, Jennifer Keith, Monique La Barr...
Action / Gore - Etats-Unis (2008)
Responsable de quelques séries Z, Roy Knyrim est avant tout un spécialiste d’effets spéciaux qui a travaillé notamment chez Troma pour les TOXIC AVENGERS 2 et 3.
DEATH RACERS (rien à voir avec le DEATH RACE actuellement au cinéma) est une bonne grosse série Z mais bien foutue et sévèrement burnée.
La réalisation est audacieuse, le visuel travaillé, malgré le budget dérisoire du film, et le rythme est soutenue. Il y a de l’action, du gore, ça part en vrille et même si c’est mal fait, l’ambition nous fait passer un bon moment.
L’histoire se passe attention, en 2023 !!! autant vous dire qu’on a plus l’impression d’être en 1991 allez, 1992… Tout commence dans une prison des Etats-Unis en proie à l’anarchie. L’un des détenus appelé "The Reaper" a pris le contrôle des lieux et prépare à l’aide de scientifiques un puissant virus. Le gouverneur pour contrer ce "Reaper" a la brillante idée d’organiser une course automobile dans la prison avec pour but des protagonistes de tirer, découper ou dézinguer tout ce qui bouge, mais surtout, chercher et ramener mort ou vif "The Reaper". Donc 4 équipes participantes de 2 personnes chacune sortent leur voiture customisée de lance-roquettes, mitrailleuses, brouailleuses (dont "Pimp My Ride" aurait certainement très honte) le tout suivi et relayé par les médias bien sûr.
On découvre le duo Violent J & Shaggy 2 Dope du groupe Insane Clown Posse (célèbre groupe de rap underground blanc aux Etats Unis que l’on pourrait qualifier de pionner dans l’horrorcore, ils se sont fait remarquer par leur concept du Dark Carnival et leurs maquillages de clowns démoniaques) pour la 2ème fois dans un film, leur premier film étant BIG MONEY HUSTLAS produit et réalisé par leur soin. D’ailleurs DEATH RACERS est une production Asylum mais vu la présence de ces 2 acteurs avec un grand A et de la bande son entièrement constituée de leurs titres, on pourrait presque dire au final qu’il s’agit de leur film.
Bref, ça cogne, ça saigne, ça tranche il faut voir ça comme une bonne grosse série Z assumée où l’on ne s’ennuie pas.
Par contre il n’est disponible qu’en Zone 1 et en anglais, d’ailleurs bon courage pour comprendre ce qui est raconté par moment.
Xavier
21:26 Publié dans Action | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, film, action, gore, insane clown posse, critique, voiture | |
04 septembre 2008
30 JOURS DE NUIT
(30 DAYS OF NIGHT)
de David Slade
avec Josh Hartnett, Melissa George, Danny Huston, Ben Foster, Amber Sainsbury, Mark Boone Junior, Megan Franich, Mark Rendall...
Horreur – Etats-Unis (2007)
Quelques mots pour résumer l'histoire : la petite ville de Barrow en Alaska se prépare à vivre comme chaque année 30 jours dans la nuit sans une lueur de soleil. Ceci n'est pas pour déplaire à une horde de vampires aguerris venus par bateau, et très au fait de ce phénomène...
Sur ce postulat démarre l'histoire de ce carnage annoncé, rappelons qu'il s'agit de l'adaptation d'une bande dessinée de Steve Niles et Ben Templesmith.
La réalisateur, David Slade (HARD CANDY), tout en gardant sa touche personnelle s'inspire à notre grand plaisir du maître Carpenter et de deux de ses films : ASSAULT et, au delà de la comparaison liée au pôle nord, THE THING. L'influence est telle qu'on a immédiatement envie de remater ce dernier.
Niveau réalisation, les séquences, plans, et scènes de violence sont particulièrement bien filmés et réussis, notamment une scène où l'on est témoin du massacre qui vient d'avoir lieu en parcourant la rue principale de la ville en vue aérienne avec comme seul discernement les taches rouges des corps qui jonchent ce sol blanc immaculé.
Le côté western de la situation est aussi appréciable, on a l'impression d'être dans une ville du Far West ou chaque Cowboy attend le premier de dézinguer l'autre.
On pourrait reprocher à cette horde de vampires un certain manque de charisme ou prestance, mais on comprend bien ici que le but n'est pas de leur faire débiter de la philosophie ou de jouer les romantiques, ils sont là pour charcler et trancher dans le vif, leurs attaques sont brutes, bien violentes, gores parfois (dont une décapitation à la hache en 2 fois très réussie) et leur maquillage est suffisamment réussi pour que l'on se concentre plus sur eux en tant que meute qu'en tant qu'individus.
Evidemment en 1h30 les 30 jours passent un peu vite et la chronologie paraît parfois même un peu décousue mais le film est assez rythmé pour ne pas y prêter attention. Rythme mais aussi suspense ou plutôt frissons lorsque les protagonistes sont enfermés dans une maison sans aucun moyen de sortir sans se faire bouffer.
La fin est certes romantique mais je pense que le réalisateur a été jusqu'au bout de ses convictions sans suivre les avis des projections tests qui veulent pour la plupart que le héros s'en sorte indemne.
La photo (bleu grisâtre, rouge et blanc) et l'éclairage du film sont exceptionnels, on ressent vraiment la froideur du nord et l’impression de claustrophobie influée par la ville, on sait et on comprend qu'il n'y aura aucune échappatoire.
Très bonne surprise donc, d'un film à l'influence certaine dans sa réalisation mais dont la brutalité et la photographie mérite la vision, de plus les acteurs jouent bien notamment Josh Hartnett (THE FACULTY de Robert Rodriguez) très convaincant loin de ses comédies romantiques un peu niaises... 30 JOURS DE NUIT est un vrai film de genre sans aucun humour au raz des pâquerettes à l’américaine car ici de toute façon, ça ne rigole pas.
Xavier
20:39 Publié dans Horreur / Epouvante | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, horreur, vampire, sang, josh hartnett, critique, film | |
22 juillet 2008
DIARY OF THE DEAD
de Georges A. Romero
avec Michelle Morgan, Shawn Roberts, Nick Alachiotis, Joshua Close, Amy Ciupak Lalonde, Joe Dinicol, Tatiana Maslany, Chris Violette, Megan Park...
Horreur – Etats-Unis (2007)
Dernier film de zombie du papy Romero, et bien malgré son grand âge on en redemande.
Scénario classique de zombie : un virus, l’expansion du virus, quelques survivants que l’on suit tout au long du film avec bien sur parmi eux quelques morts.
Mais l’intérêt du film est ailleurs.
Son film traite en fait des nouveaux médias, les blogs, les forums, myspace, youtube… Il nous pose la question un peu démagogique certes, de savoir s’il faut faire confiance aux médias dits officiels car il semble donner plus de crédibilité à la blogosphère ou tout autre médias présents sur le web, tout en posant là aussi la problématique de savoir si on peut leur faire confiance étant donné les nombreuses communautés différentes qui s’y sont créées.
Si son film est réalisé au travers des caméras des protagonistes et des différents modes de vidéosurveillance, procédé très en vogue depuis le PROJET BLAIR WITCH et plus récemment CLOVERFIELD (vrai faux film de monstres), sa façon de réaliser et le montage des séquences sont réglés au millimètre, les exécutions qu’elles soient humaines ou "zombiennes" sont brutales, soudaines et violentes, pas d’extravagance ni de fioriture, on est là pour se défendre ou attaquer point à la ligne, un peu comme dans un western.
Un soin particulier a été apporté à la photo du film, on oscille dans les tons gris bleu, comme si dans cette noirceur un peu d’espoir était encore là. D’ailleurs DIARY OF THE DEAD est enveloppé d’une ambiance à la fois comique mais aussi fataliste, lyrique et désespérée. Une ambiance presque poétique en fait.
Caractère classique de ses thèmes de prédilection : des femmes fortes (en personnalité), défense de la communauté noire (ici elle aide les survivants alors que la garde nationale les dépouille), héros torturé et désabusé…
Un très bon Romero mais qui ne fera certainement pas l’unanimité niveau carnage.
Xavier
PS : Une seule paire de nichons dans le film.
10:27 Publié dans Horreur / Epouvante | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : george a romero, film, zombie, critique, etats unis, horreur, tatiana maslany | |
09 septembre 2007
LA FURIE DES VAMPIRES
(LA NOCHE DE WALPURGIS aka WEREWOLF SHADOW aka NACHT DER VAMPIRE aka BLOOD MOON aka THE WEREWOLF VERSUS VAMPIRE WOMEN...)
de Leon Klimovsky
avec Paul Naschy, Gaby Fuchs, Barbara Capell, Patty Shepard, Andrés Resino, Yelena Samarina, José Marco, Julio Peña...
Epouvante / Horreur – Espagne / RFA (1971)
Paul Naschy, co-scénariste de ce film, nous propose une histoire où se mêlent différents personnages mythiques du cinéma d'horreur : le loup-garou (qui deviendra son personnage fétiche), la sorcière adepte de Satan, le vampire et Elisabeth Bathory. On suit donc les aventures d'Elvire et Geneviève qui, parties enquêter sur une vieille légende, se retrouvent confrontées à la comtesse Wandessa d'Arville de Nadasdy, une sorcière vampire tout juste revenue à la vie, et à Waldemar Daninsky devenu loup-garou depuis un voyage au Tibet (!!!).
Années 70 obligent, l'ensemble est très kitsch mais se révèle toutefois très réjouissant, et ceci malgré un montage à la hache et à un jeu d'acteur assez approximatif. En effet on est trimballé d'une scène à l'autre, souvent incongrues et sans grande cohérence. Les acteurs surjouent et sont souvent en décalage avec l'action mais cela donne, paradoxalement, tout son charme au film.
En outre, LA FURIE DES VAMPIRES ne souffre pas trop de temps morts surtout dans sa première partie vaiment excellente, grâce notamment à des dialogues savoureux. La seconde partie, quant à elle, s'enlise un peu dès l'arrivée d'un personnage de policier ultra bavard qui n'apporte rien à l'histoire...
Mêlant passages oniriques et scènes d'action, LA FURIE DES VAMPIRES malgré ses nombreux défauts et son côté daté est un film qui ne décevera pas les fans du genre...
le dialogue du film :
- Oh, votre enthousiasme est terriblement contagieux et j'aimerai beaucoup pouvoir aller avec vous mais... je dois me rendre à Istanbul. Le devoir m'appelle.
- Faites attention à vous Marcel, et puis ne prenez pas de risques inutiles.
- Ne vous inquiétez pas, j'ai tellement lu et vu de James Bond que maintenant je connais tous les trucs.
18:25 Publié dans Horreur / Epouvante | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : film, critique, vampire, loup garou, paul naschy, horreur, epouvante | |
02 août 2007
HOT FUZZ
avec Simon Pegg, Nick Frost, Timothy Dalton, Martin Freeman, Joe Cornish, Billie Whitelaw, Peter Wight, Julia Deakin, Paul Freeman, Paddy Considine, Jim Broadbent, Olivia Colman...
Comédie policière – France / Grande-Bretagne (2007)
Hot Fuzz nous propose de suivre les aventures de Nicholas Angel (Simon Pegg), super flic londonien, tellement bon qu'il se retrouve promu dans le village le plus sûr d'Angleterre, Sandford : il faisait de l'ombre à ses collègues... Toutefois, la vie calme et paisible de Sandford n'est peut-être qu'apparente, et après quelques temps à mettre des PV inutiles, les morts accidentelles se multiplient... Avec son nouveau partenaire (Nick Frost), Angel va enquêter sur ces étranges accidents qu'il pense être des meurtres maquillés...
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve aux commandes de HOT FUZZ, les principaux protagonistes du déjà culte SHAUN OF THE DEAD : Edgar Wright en tant que réalisateur et co-scénariste et dans les rôles principaux : Simon Pegg, l'autre co-scénariste, et Nick Frost. Mais à la vision de HOT FUZZ, force est de constater qu'il est bien supérieur à son illustre prédécesseur qui avait quelques défauts, notamment au niveau de son rythme (ce qui était probablement dû à un petit manque d'écriture...).
En effet, avec HOT FUZZ, impossible de s'ennuyer : les gags et les scènes d'action s'enchainent sans discontinuer jusqu'à un final d'anthologie. Complètement délire, ce film part dans tous les sens et rien ne manque : gags débiles, personnages hauts en couleurs, parodies (POINT BREAK de Kathryn Bigelow, BAD BOYS II de Michael Bay...), courses poursuites infernales, etc... Le tout entre le supermarché et le commissariat d'un village anglais très propret (en faisant bien sûr un petit détour par le pub de temps en temps)...
Forcément destiné à devenir culte, HOT FUZZ est la comédie policière de l'année, voire de tous les temps !!! Vivement la prochaine collaboration du trio Wright/Pegg/Frost !!!
Stéphane
18:40 Publié dans Comédie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinema, film, critique, comedie, edgar wright, simon pegg, policier | |
21 avril 2007
VACUUM KILLER
de Doctor Chris
avec Christophe Lamot, Sylvie Seddio, Aldo Palucci, Virginie Vanos, Jacques Verbist, Olivier Addons, Claudy Delfosse, Jean-Maurice Knockaert...
Horreur – Belgique (2006)
VACUUM KILLER : le tueur à l'aspirateur... ça c'est du titre, et là je me dis : "Potentiellement, ça devrait le faire. Enfin un film digne de ce nom !" (oui je sais, je cause bizarre...). Du coup je m'attendais au moins à un film "troma's style" et là, grosse déception...
Chris, un jeune laborantin cocaïnomane, vit entre une mère femme-de-ménage soumise et un père alcoolo... Après un accident lors d'une expérience scientifique, il décide de se greffer un aspirateur à la place du bras et commence à tuer...
Malgré l'idée de départ complètement barrée et donc la possibilité de tomber dans tous les délires possibles et imaginables, le film reste au ras des pâquerettes. De plus, l'histoire est poussive du début à la fin... J'espérais au moins 2-3 scènes d'anthologie, et bien rien du tout à se mettre sous la dent (à part peut-être une petite scène sympa avec un disque vinyle...)
On se doute que dans ce genre de production, les acteurs sont pour la plupart amateurs, mais souvent cela donne un charme au film. Cependant quand on n'a pas de scénario construit, il est très difficile de faire vivre ses protagonistes. On observe donc une galerie de personnages à fort potentiel (une ignoble tête de con de facteur, un patron cynique qui se tape sa secrétaire, etc...) mais qui ne sera malheureusement jamais exploité. En outre, le film ressemble souvent plus à un assemblage un peu artificiel de scènes, plutôt qu'à un ensemble cohérent...
VACUUM KILLER, de prime abord, avait tout pour me plaire, mais sans vraie folie, sans scénario, le film reste seulement au niveau d'un délire entre potes...
Dommage...
Stéphane
21:20 Publié dans Horreur / Epouvante | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film, horreur, belgique, critique, doctor chris, aspirateur | |