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08 août 2011

HOBO WITH A SHOTGUN

affiche,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworthde Jason Eisener


avec Rutger Hauer, Molly Dunsworth, Brian Downey, Gregory Smith, Pasha Ebrahimi, Robb Wells, Nick Bateman, Drew O'Hara, Jeremy Akerman...film,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworth


Action – Canada (2011)

 


HOBO WITH A SHOTGUN commence par l’arrivée de Hobo (Rutger Hauer) un clochard, dans la ville de Hop Town, rebaptisée "Scum Town". Très vite confronté à la violence locale, la prostitution, la corruption, Hobo rêve malgré tout d’une vie meilleure et vise un objectif : l’achat d’une tondeuse. Ayant pris la défense d’une prostituée (ou pute), rapidement lesfilm,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworth problèmes vont arriver et empêtrer "la pute et le clochard" avec le caïd locale dans une situation où le Shotgun du titre en question va devoir parler.


Excellent film à l’allure "Grindhouse", ce film aurait tout aussi bien pu être estampillé "Troma" tant l’ambiance colle parfaitement, enfin un très bon "Troma", car ici le budget est confortable (dans une moindre mesure).


Les acteurs jouent très bien leurs caricatures, certes souvent à outrance mais la prestation de Rutger Hauer est parfaite. Le film contraste des instants de calme, ou les protagonistes font état de leurs film,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworthrêves, de leurs espoirs, avec des scènes de gores vraiment craspecs et un humour à prendre au xxxx degré.


Visuellement le réalisateur s’en sort très bien même si beaucoup n’y verront qu’une photographie déplorable, les tons criards utilisés de rouge, vert, jaune donnent une allure vraiment "dégueu" au film avec tout de même quelques moments de poésie.


La réalisation est dynamique, quasiment sans temps morts, et les effets spéciaux, comment dire, sont à l’ancienne : tripailles, démembrements, gerbes d’hémoglobines… Les morts s’enchaînent à la pelle, souvent de manière assez brute, directe et sans beaucoup defilm,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworth moralité (un bus scolaire passé au lance-flamme), mais toujours avec la contrepartie de la justice appliquée par notre héros.


Apprécieront le film, les spectateurs familiers aux ambiances "Troma", "Grindhouse", à l’humour vraiment décalé et au déferlement de violence gratuite.


Le film de ce réalisateur canadien, est à l’origine une fausse bande annonce tournée pour participer au concours sur le film,cinema,hobo with a shotgun,rutger hauer,grindhouse,jason eisener,action,gore,canada,brian downey,molly dunsworththème Grindhouse organisé par Tarantino et Rodriguez.


Une citation : "Quand la vie te donne des lames de rasoir, tu fais une batte de baseball couverte de lames de rasoir" et une mention spéciale pour la fin avec son petit côté VIOLENT SHIT de Andreas Schnaas.

 


Xavier

 

30 octobre 2008

DEATH RACERS

deathracers.jpgde Roy Knyrim


avec Insane Clown Posse (Shaggy 2 Dope & Violent J), Scott Levy, Elina Madison, Elissa Dowling, Stephen Blackehart, Jason Ellefson, Jennifer Keith, Monique La Barr...picto_16ans.gif

 


Action / Gore - Etats-Unis (2008)

 


Responsable de quelques séries Z, Roy Knyrim est avant tout un spécialiste d’effets spéciaux qui a travaillé notamment chez Troma pour les TOXIC AVENGERS 2 et 3.


DEATH RACERS (rien à voir avec le DEATH RACE actuellement au cinéma) est une bonne grosse série Z mais bien foutue et sévèrement burnée.


La réalisation est audacieuse, le visuel travaillé, malgré le budget dérisoire du film, et le rythme est soutenue. Il y a de l’action, du gore, ça part en vrille et même si c’est mal fait, l’ambition nous fait passer un bon moment.


L’histoire se passe attention, en 2023 !!! autant vous dire qu’on a plus l’impression d’être en 1991 allez, 1992… Tout commence dans une prison des Etats-Unis en proie à l’anarchie. L’un des détenus appelé "The Reaper" a pris le contrôle des lieux et prépare à l’aide de scientifiques un puissant virus. Le gouverneur pour contrer ce "Reaper" a la brillante idée d’organiser une course automobile dans la prison avec pour but des protagonistes de tirer, découper ou dézinguer tout ce qui bouge, mais surtout, chercher et ramener mort ou vif "The Reaper". Donc 4 équipes participantes de 2 personnes chacune sortent leur voiture customisée de lance-roquettes, mitrailleuses, brouailleuses (dont "Pimp My Ride" aurait certainement très honte) le tout suivi et relayé par les médias bien sûr.


On découvre le duo Violent J & Shaggy 2 Dope du groupe Insane Clown Posse (célèbre groupe de rap underground blanc aux Etats Unis que l’on pourrait qualifier de pionner dans l’horrorcore, ils se sont fait remarquer par leur concept du Dark Carnival et leurs maquillages de clowns démoniaques) pour la 2ème fois dans un film, leur premier film étant BIG MONEY HUSTLAS produit et réalisé par leur soin. D’ailleurs DEATH RACERS est une production Asylum mais vu la présence de ces 2 acteurs avec un grand A et de la bande son entièrement constituée de leurs titres, on pourrait presque dire au final qu’il s’agit de leur film.


Bref, ça cogne, ça saigne, ça tranche il faut voir ça comme une bonne grosse série Z assumée où l’on ne s’ennuie pas.


Par contre il n’est disponible qu’en Zone 1 et en anglais, d’ailleurs bon courage pour comprendre ce qui est raconté par moment.

 


Xavier

 

 

 

29 septembre 2008

THE KILLER

killer.jpgde John Woo


avec Chow Yun-Fat, Danny Lee, Sally Yeh, Kenneth Tsang, Chu Kong, Shing Fui On, Barry Wong...picto_16ans.gif

 


Action / Hong-Kong (1989)

 


THE KILLER que tout bon aficionado de films H.K. et de John Woo connaît. Il s’agit là du film qui l’a fait connaître au monde entier, un film culte, un chef d’œuvre du genre.


Le film nous narre l’histoire d’un tueur à gages (Chow Yun-Fat) qui pense à prendre sa retraite. Lors de son dernier contrat, il blesse accidentellement aux yeux une chanteuse qu’il avait l’habitude d’écouter dans son club favori. Il lui faut absolument un autre contrat afin de pouvoir lui payer une greffe de cornées, cependant sa tête est mise à prix. Il va devoir se sortir de cette situation tout en honorant sa promesse de réunir la somme pour racheter sa faute auprès de la chanteuse.


Si la teneur du film est résolument très violente, le ton n’en demeure pas moins romantique et rempli de bons sentiments. Les thèmes de prédilection de John Woo sont tous réunis dans ce film : le flic du côté du bien mais avec une fascination pour ce tueur, ne sachant plus très bien par moment où se placer, la mélancolie, l’amitié "à la vie à la mort", la musique (soit le héros en joue soit il en est passionné). Les symboles aussi sont là avec les colombes, l’église, le héros habillé tout de blanc symbole de pureté face à tous ceux qu’il va tuer car eux le méritent…


Visuellement les fusillades sont orchestrées au millimètre avec des ralentis, des accélérés, les mouvements de caméra propres au style John Woo sont amples nous décrivant les espaces de façon précise et les plans sont parfaitement cadrés.


Beaucoup n’y verront qu’un lot d’invraisemblance où le héros se prend des tonnes de balles sans faiblir ni mourir, mais ce n’est pas là le principal, il faut voir et accepter cet aspect de la violence au second degré, le héros est là pour être un héros au sens propre du terme, c’est à dire invincible, presque indestructible, arrosant à tout va tout ce qui bouge et qui le menace à l’aide de munitions quasiment illimitées. Les situations s’enchaînent, les décors sont différents, le film est très bien monté (malgré quelques problèmes d’enchaînement de séquences que l’on pardonnera), tout va crescendo avec quelques moments contemplatifs, le temps de se poser, de souffler et d’avoir droit à quelques réflexions sur l’amitié, l’amour, la destinée, certes un peu cliché mais c’est le propre du cinéma asiatique. Réflexions naïves qui passent beaucoup mieux à l’écran car magnifiées par un visuel et une esthétique des plus raffinés.


Un film de "gunfights" devenu une référence dans ce genre cinématographique.


A noter que l’édition H.K. Vidéo est la meilleure niveau qualité d’image et de son que l’on puisse trouver sur le marché, "H.K. Vidéo" a fait un très gros travail de restauration. Disponible également avec le DVD une version longue qui nous montre que John Woo au départ tendait plus à se diriger vers le polar noir et l’enquête policière que le film d’action que nous connaissons.

 

Xavier