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22 juillet 2008

DIARY OF THE DEAD

diary-of-the-dead.jpgde Georges A. Romero


avec Michelle Morgan, Shawn Roberts, Nick Alachiotis, Joshua Close, Amy Ciupak Lalonde, Joe Dinicol, Tatiana Maslany, Chris Violette, Megan Park...picto_12ans.gif

 


Horreur – Etats-Unis (2007)

 


Dernier film de zombie du papy Romero, et bien malgré son grand âge on en redemande.


Scénario classique de zombie : un virus, l’expansion du virus, quelques survivants que l’on suit tout au long du film avec bien sur parmi eux quelques morts.


Mais l’intérêt du film est ailleurs.


Son film traite en fait des nouveaux médias, les blogs, les forums, myspace, youtube… Il nous pose la question un peu démagogique certes, de savoir s’il faut faire confiance aux médias dits officiels car il semble donner plus de crédibilité à la blogosphère ou tout autre médias présents sur le web, tout en posant là aussi la problématique de savoir si on peut leur faire confiance étant donné les nombreuses communautés différentes qui s’y sont créées.


Si son film est réalisé au travers des caméras des protagonistes et des différents modes de vidéosurveillance, procédé très en vogue depuis le PROJET BLAIR WITCH et plus récemment CLOVERFIELD (vrai faux film de monstres), sa façon de réaliser et le montage des séquences sont réglés au millimètre, les exécutions qu’elles soient humaines ou "zombiennes" sont brutales, soudaines et violentes, pas d’extravagance ni de fioriture, on est là pour se défendre ou attaquer point à la ligne, un peu comme dans un western.


Un soin particulier a été apporté à la photo du film, on oscille dans les tons gris bleu, comme si dans cette noirceur un peu d’espoir était encore là. D’ailleurs DIARY OF THE DEAD est enveloppé d’une ambiance à la fois comique mais aussi fataliste, lyrique et désespérée. Une ambiance presque poétique en fait.


Caractère classique de ses thèmes de prédilection : des femmes fortes (en personnalité), défense de la communauté noire (ici elle aide les survivants alors que la garde nationale les dépouille), héros torturé et désabusé…


Un très bon Romero mais qui ne fera certainement pas l’unanimité niveau carnage.

 

 

Xavier

 


PS : Une seule paire de nichons dans le film.